Profitez des illuminations sur les églises d'Annecy

Le Covid-19 aura provoqué la suppression du marché de Noël, mais les décorations ont pu être installées, afin de garder l’esprit de Noël. Lors des balades dans le vieux Annecy, chacun peut avoir la joie d’observer les belles vitrines et les décorations, mais aussi les illuminations de Noël sur les églises d’Annecy.

Profiter des illuminations

Pour réaliser la promenade de manière optimale, partez de l’Hôtel de Ville afin de rejoindre l’église Sainte-Maurice. Juste derrière le bel édifice, vous pourrez admirer un paysage, tout en lumière, inspiré des Alpes sur son fronton. Continuez ensuite votre balade vers l’église de Notre-Dame de Liesse, en passant par le pont Perrière (vous pourrez ainsi admirer le Palais de l’Isle). N’oubliez pas de lever les yeux ! Sinon vous pourriez rater le Musée-Château, qui prône fièrement sur les hauteurs. Des étoiles sont dessinées en contre-plongée sur cette ancienne résidence des Comptes de Genève.

Une fois arrivé devant la belle église de Notre-Dame-De-Liesse, il faut en profiter pour admirer les broderies lumineuses disposées sur l’édifice. Sur la place se trouvait l’ancien chœur. Bien que détruit en 1793, il est possible de voir son architecture au niveau du jardin de l’évêché. Il ne reste plus qu’à finir votre parcours sur les remparts, en repérant l’horloge qui se trouve sur la route de la Manufacture. Elle s’est embellie d’une figure célébrant Noël !

Remettre les églises au cœur de l’esthétique

Les illuminations de Noel sont un très joli prétexte pour redécouvrir les architectures de nos églises. Celles-ci sont d’ailleurs fréquemment réhabilitées, quand elles ne sont plus en état de fonctionner dans un registre religieux. Leurs édifices, comme leurs biens. Ainsi, il est désormais courant de pouvoir acheter des bancs d’église pour organiser son mariage ou apporter un élément original dans son jardin ou son intérieur. Et cet engouement ne s’arrête pas qu’au mobilier, puisque chaque année 10 à 20 églises sont mises en vente. Elles sont transformées en discothèques, en salles de concert, en caves à vins, en bibliothèques, en musées, en magasins, en maisons pour les particuliers… Autant de fonctions qui leur redonnent leur grandeur.

La désaffection de ces lieux provient de plusieurs raisons. Tout d’abord, l’avancée de la déchristianisation ou, en tout cas, des habitudes dominicales. Ce n’est cependant pas un mouvement massif. Le coût de l’entretien de ces bâtiments est très important et certaines églises ne sont tout simplement plus adaptées au mode de vie actuel. La vie rurale, notamment, s’est considérablement transformée et les vieux édifices ne trouvent plus leur public. Dans un diocèse de l’Orne (Normandie) par exemple, on peut compter jusqu’à 550 églises, alors qu’en réalité, 150 suffiraient, selon Mgr Habert, en charge de ces lieux.